Colombo, le retour.

Je sais désormais pourquoi j'ai arrêté de cuisiner : je n'y prenais non seulement aucun plaisir mais je trouvais cela complètement avilissant, je n'avais nullement envie de partager les moments de repas que je voyais comme un passage obligé devant un homme (le pire, c'était devant le Carnassier) qui n'attendait que de se remplir la panse.

Et là je réalise que je ne cuisine que quand j'aime. Et quand j'aime passionnément, j'aime cuisiner! Je vais donc vous présenter ma dernière oeuvre d'amour très concentré : le colombo.

Depuis deux jours, le poulet coupé en morceaux macère dans l'huile d'arachide, le vinaigre de vin rouge, l'ail coupé en deux et le cumin... je m'en vais préparer les épices qui serviront à la cuisson.

Pendant ce temps, le Petit Prince dort dans les bras de l'Homme...